L'abbé Mugnier: le confesseur du Tout-Paris
Résumé
Un prêtre à l'allure de brave curé de campagne, qui hante le faubourg Saint-Germain, fréquente les salons aristocratiques où Proust rêvait d'être reçu, sert de directeur de conscience aux grands de ce monde, intime ami d'écrivains, d'artistes, de poètes prêts à se confier à lui d'autant plus volontiers qu'il comprend tout, excuse tout et pardonne tout : l'abbé Mugnier est, en son temps, aussi connu que Boni de Castellane et, comme lui, sert de modèle aussi bien à des romanciers qu'à des peintres et des caricaturistes. Abbé moderniste et pourtant d'Ancien Régime, épris de liberté, partisan de la messe en français, il est libéral au point d'inquiéter sa hiérarchie avec laquelle il a de douloureux conflits, avant de conquérir son indépendance et d'exercer son ministère à sa façon. Célèbre pour avoir ramené à Dieu Huysmans et bien d'autres, il devient leur familier, apprécié de Proust et de Valéry, de Cocteau et de Paul Morand dont il esquisse les portraits, recueille les mots et note les réactions au fil de ce fameux Journal qui lui assurera dans le monde des lettres la place qu'il ambitionnait depuis sa jeunesse. Grâce à la communication d'archives privées, de correspondances inédites et de la partie non publiée du Journal, Ghislain de Diesbach a pu établir cette première biographie d'un personnage exceptionnel, porté, tout au long de sa vie peu ordinaire, par un enthousiasme qu'il considérait comme le plus beau don de Dieu.
Pas disponible en CD.
Lu par :
François Goy
Genre littéraire:
Roman : au sens large et aventures
Mots-clés:
Littérature française
Durée:
10h. 42min.
Édition:
Paris, Perrin, 2003
Numéro du livre:
21142
Produit par:
Association Valentin Haüy
ISBN:
9782262019709
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Lu par : Manon
Durée : 34min.
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Numéro du livre : 14000
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Résumé:"La conspiration" raconte les aventures de quatre jeunes gens (Rosenthal, Laforgue, Bloyé et Pluvinage) qui lancent une revue d'avant-garde, "La guerre civile". Paru en 1938, inspiré de la vie de Paul Nizan, ce roman constitue un formidable document sur la jeunesse d'avant-guerre et vaudra à son auteur le prix Interallié et la célébrité.
Lu par : Catherine Frichet
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21191
Résumé:" Le jour où ma mère est morte, j'ai pleuré comme une madeleine. Pater est arrivé. Il m'a demandé ce que je comptais faire pour l'enterrement. J'ai répondu dans un hoquet : -Je ne sais pas. J'irai lundi, place Gambetta... -Ah non ! s'exclama-t-il alors, t'es con. Tu ferais mieux d'aller rue des Rigoles, il y a des Pompes beaucoup moins chères ! Ce n'était pas la première fois que, d'une rigolade inattendue, Pater m'arrachait aux noires eaux de la mélancolie. "
Lu par : Francine-Charlotte Gehri
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Au coeur d'un quartier populaire, animé, bruyant, qu'éclaire seul le canal avec ses arbres et ses écluses, au lendemain de la Première Guerre mondiale, Jim est resté avec sa mère, une modiste à façon, le père, austère ouvrier fouriériste, les ayant quittés pour « refaire sa vie ». C'est lui, I'écolier, plein de la vitalité de I'enfance mais déjà mûri (amoureux secret de la ravissante Ella, l'acrobate), qui protège cette jeune femme marquée par la maladie, courageuse, exigeante, puérile aussi et même quelque peu légère, niant son mal jusqu'à l'entrée tardive à l'hôpital où elle va mourir. Jim venait d'obtenir brillamment le certificat d'études et sa mère espérait le voir au lycée, mais, après avoir découvert tôt la solitude, il lui faut, à guère plus de douze ans, entrer comme « garçon à tout faire » dans une miroiterie où il se sent perdu. Expérience qui va se poursuivre dans la maison de soierie du Sentier où le père - qui a dû le reprendre en charge - veut faire de lui un « calicot » et qui, d'étape en étape, mènera Jim à la réalisation de lui-même à travers ses épreuves, ses interrogations sur un père qui le méjuge et doute de sa paternité - à qui il se sent, pourtant, en profondeur, ressembler -, la découverte de l'amitié, la première expérience sexuelle, et tarifée, rue Saint-Denis, son idylle avec Ella, l'amour d'enfance retrouvé ; mais aussi l'irruption dans sa vie de personnes comme le cynique et clairvoyant Vérime, secrétaire de rédaction d'un quotidien de Bourse, qui lui fera acquérir une culture et, par défi lancé aux habitudes, en plein monde boursier devenu fou à l'approche du grand krach, assurera sa formation de journaliste et d'homme de réflexion. On ne peut qu'être séduit par la grâce et l'émotion, par la simplicité de I'écriture de ce roman de formation.
Lu par : Martine Nicollerat
Durée : 8h. 5min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19891
Résumé:Alexandre Jardin a souvent raconté, de façon drolatique ou tragique, de quelle famille réelle il est issu. On connaît son père (le 'Zubial'), son grand-père (' le nain jaune') ses oncles et tantes (très pittoresques), mais il revient à la charge en détaillant, cette fois, sa famille 'imaginaire'. Car Alexandre a, outre le merveilleux Pascal Jardin, trois pères selon l'esprit : Sacha Guitry, le Général de Gaulle et Giacomo Casanova. Ces trois-là balisent, selon lui, une France idéale, celle dont nous avons précisément, aujourd'hui, le plus urgent besoin. Il les convoque donc dans ce livre qui est, à la fois, une triple biographie, une autofiction, et un manifeste à l'usage de nos temps moroses. Guitry l'invite à jouer avec le réel ; de Gaulle lui apprend à le transformer ; Casanova lui révèle comment il convient d'en jouir. Sacha Guitry : cent anecdotes sur cet homme qui ne fit jamais de différence entre le monde et une scène de théâtre.
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19135
Résumé:"Vivre sans angle mort" : tel est désormais le credo réitéré d'Alexandre Jardin qui revient, en introduction de ce nouveau roman, sur l'onde de choc provoquée par Des gens très bien, publié en 2011. Un brûlot sur le passé vichyssois de son grand-père Jean Jardin (1904-1976), directeur de cabinet de Pierre Laval, jusqu'alors fardé par la mythologie familiale, mais que son petit-fils a fini par démaquiller. De quoi se mettre à dos une partie des siens - la polémique fut violente - mais aussi de susciter d'innombrables témoignages d'anonymes, enclins à confier à l'auteur leurs propres secrets de famille. Parmi eux, une certaine Norma Diskredapl, rencontrée lors d'une séance de signature dans une librairie nantaise : persuadée que "toute cécité est préjudice", cette jeune femme "solaire" a remis à Alexandre Jardin un dossier révélant en détail tous les non-dits de son "clan turbulent" sur plusieurs générations. C'est cette histoire mouvementée de la tribu Diskredapl - "impensable" en breton -, installée depuis le XIXe siècle sur une petite île au climat hostile, quelque part en mer d'Iroise, et héritière d'une banque d'affaires sise à Genève, que s'est appropriée le romancier. Fasciné par "cette famille aux airs jardinesques", extravagante et fantasque, mais qui partage aussi avec la sienne "bon nombre de dérèglements", il se fait le greffier à la fois implacable et fasciné de tous ses faits d'armes, surtout les moins glorieux. A la fin, tout à son entreprise de vérité et de réconciliation avec lui-même où Norma l'a entraîné, l'écrivain se met littéralement à nu (en photo) et va jusqu'à publier sa feuille d'impôts, entre autres facéties.